(entre 5 et 10 ug/m3 de PM 2.5 ) et qu’elle s’améliorera encore d’ici 2030 avec le plein effet les nombreuses
tant dans l’évolution des technologies de mobilité et de chauffage que dans l’organisation des mobilités et du travail.
Enfin il se confirme que Grenoble et a fortiori Meylan n'est pas la ville la plus polluée de la région ARA. Lyon arrivant largement en tête.
En résumé et en mettant l'accent sur les points essentiels:
1) De plus en plus de monde s'interroge sur les problèmes de pollution et essaie de les comprendre. Le site IQair revendique par exemple pour Meylan, une augmentation de 20% de followers depuis un an. Et j'ai le même ressenti en discutant du sujet avec les uns et les autres. Mais je constate que la compréhension reste pour l'instant assez superficielle, en particulier parce que la communication de la sphère politico -médiatique sur ce sujet est elle-même superficielle, pour ne pas dire biaisée.
2) Les domaines de la météorologie et de la qualité de l'air sont intimement liés.
Ils utilisent en partie les mêmes outils pour la mesure et la prévision. C'est la raison pour laquelle les sites météo ont maintenant un volet qualité de l'air souvent peu commenté mais qui donnent quelques points de repères pour le grand public.
On ne dit pas assez que l'on peut prévoir l'évolution de la pollution en fonction des prévisions météo au moins à quelques jours.
3) Tous les sites spécialisés n’ont pas la même qualité, ni le même intérêt, par exemple:
AirToGo est simple et pratique et donne des informations cohérentes avec d'autres sites .
IQair donne des valeurs synthétiques avec des comparaisons intéressantes en France et au plan mondial et pour prendre de l'altitude!
Météoblue est très précisément documenté à la fois sur la qualité de l'air et pour la météo.
ATMO/Captothèque traite uniquement les particules fines en temps réel pour toutes les communes qui nous sont proches. Mais les valeurs ne sont pas fiables et les valeurs publiées sont à prendre avec précaution.
4) La pollution est inhérente à l'activité humaine. Si la pollution est émise, elle est aussi dispersée. Par observation, les facteurs de dispersion sont dans l'ordre d'importance la pluie, la direction du vent, sa vitesse. Et pour Meylan ces éléments évoluent rapidement et souvent brutalement. C'est pourquoi l'évolution de la qualité de l'air évolue elle aussi, brutalement
5) À Meylan, l'évolution du vent dominant sur l'axe NO/SE rythme le niveau de pollution.
- En provenance du Sud, la dispersion est excellente sauf au niveau de l’autoroute elle-même.
- En provenance du Nord la situation est défavorable si le régime de vent persiste longtemps. Le vent arrive à haute altitude entre 800 et 1300 mètres. Souvent sa vitesse est élevée et en contrebas de la falaise coiffe la pollution et donc l'augmente,
6) Fort heureusement le vent change de direction et de sens souvent même au cours d’une même journée. Ainsi les situations se compensent et les moyennes restent correctes.
Dans toutes les configurations de vent, une pluie soutenue ( il pleut 110 jours par an à Grenoble ) réduit le niveau de pollution PM 2.5u à presque rien.Ça arrange bien la moyenne annuelle!
7) Il existe un vrai problème de
fiabilité de mesure de la pollution par les capteurs d 'ATMO dans les périodes d'absence de pluie et de fortes rafales de vents de provenance nord. Les polluants solides s'accumulent au sol au pied des capteurs et le taux de pollution devient surestimé.